Notre domaine viticole, le seul implanté sur les coteaux de Montaigu, trouve des conditions naturelles favorables à la culture de la vigne. Cet environnement idéal nous permet de travailler la biodynamie de manière optimale, au milieu d’une biodiversité abondante.
12 ha de vignes en AOC CÔTES DU JURA se répartissent sur les pentes des deux reculées de notre commune. Les marnes du lias et du trias expriment en ces lieux la typicité du terroir jurassien.
Aujourd’hui conscients de l’authenticité, de l’ambiance et des atouts naturels de notre domaine, nous perpétuons la culture de la vigne uniquement en périphérie proche du village préservant ainsi les levures naturelles du lieu.
Côté techniques
La taille se fait principalement en guyot simple (courte donc) et nous développons depuis peu quelques parcelles à forte densité, 10 000 pieds/ha avec une taille très courte (en bacot).
Pendant la saison, nous effectuons des ébourgeonnages sévères et les relevages sont faits régulièrement. L’effeuillage et l’éjetonnage sont fait manuellement pour aérer les grappes et favoriser la maturité.
Pas ou peu de rognages et des expérimentations (ex. essais tests d’un nouveau système en port retombant).
Le travail des sols, les préparats, l’entretien permanent des ceps complètent le travail. Nous implantons des engrais verts ( seigle, féverolle, pois fourrager, trèfle blanc, trèfle incarnat) pour créer un couvert végétal. Nous apportons de la farine de plume ou de soie de porc pour relancer l’activité biologique du sol dès que la vigne aura épuisée ses réserves hivernales.
Quant aux vendanges, elles sont exclusivement manuelles bien sûr, avec un tri rigoureux effectué directement à la vigne.
Le transport de la vigne à la cave est très rapidement effectué pour éviter l’oxydation et permettre au maximum une vinification des vins avec très peu voire aucun ajout de soufre.
La plupart des travaux ne sont pas mécanisés, la qualité d’un travail méticuleux ne peut se faire qu’à la main. Pour que tout cela soit réalisable, nous avons besoin de l’assistance et des compétences d’une dizaine de collaborateurs de la fin de l’hiver jusqu’au début de l‘été puis d’un peu plus de vingt vaillants vendangeurs quand arrive enfin l’heure de la récolte.
Vous comprendrez aisément à la lecture de ces lignes que nous ne pouvons envisager l’idée de perturber le fruit de notre précieux travail en ajoutant à nos récoltes, même en cas de manquement, un peu du travail d’un confrère si sérieux soit-il. Cette pratique que l’on considère aussi peu respectueuse du consommateur que compromettante pour la qualité d’un produit prétendu authentique n’a pas droit de citer chez Pignier. C’est ainsi qu’afin de vous garantir une qualité optimale du contenu de nos bouteilles, nous ne commercialisons que les jus de notre production enfin devenu vin.
